La liberté conditionnelle
Leçon 2: Présenter l'audience |
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Les objectifs |
Les
participants seront en mesure de : |
Le matériel |
•Le Procédé de la libération conditionnelle |
Les procédures proposées |
Utilisez le document Le Procédé de la libération conditionnelle. Utilisez les questions suivantes. Vous pouvez ensuite donner les exemples de réponse et en discuter en classe. 1. Comment la notion de libération conditionnelle correspond-elle
avec la protection du public? 2. Quels sont les facteurs de la vie du transgresseur que la Commission
prend en compte et pourquoi? 3. Quels sont les facteurs qui aident à prédire si le transgresseur
récidivera? 5. Comment la libération d’office est-elle différente
de la libération conditionnelle? 6. Lorsqu’un transgresseur est libéré avant la fin
de sa sentence, certaines conditions s’imposent. Lesquelles des
conditions suivantes sont la norme? Optionnelles? |
Les membres de la Commission de la libération conditionnelle |
Les membres de la Commission nationale de la libération conditionnelle doivent prendre des décisions qui sont souvent étudiées par le public et critiquées par les médias. |
Recevoir la libération conditionnelle |
À l’exception du Québec, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, la Commission nationale de libération conditionnelle est en charge des détenus sous responsabilité fédérale ( ceux qui purgent une peine de deux ans et plus) et des détenus sous responsabilité provinciale (ceux qui purgent une peine de moins de deux ans). Le Québec, l’Ontario et la Colombie-Britannique ont leur propre commission provinciale. Un individu condamné à une sentence de moins de deux ans doit faire une demande de libération conditionnelle auprès de la Commission. Un individu qui purge une peine de deux ans ou plus n’a pas besoin de faire de demande. La Commission révise les dossiers lorsque la date d’admissibilité de libération conditionnelle arrive. Dans
la plupart des cas, la Commission tient une audience avec le transgresseur
afin de décider si la libération conditionnelle l’aiderait
à se réhabiliter. Dans certains cas, la Commission doit
donner la libération conditionnelle après le tiers de leur
peine, aux transgresseurs dont c’est la première sentence
purgée dans un pénitencier fédéral suite à
une infraction non violente. Il s’agit de la procédure d’examen
expéditif. L’individu est admissible à cette procédure
si : |
La prise de décision |
La
protection du public
Évaluation
des risques Les
considérations spécifiques |
La libération d’office |
Il est important de faire la différence entre la libération conditionnelle et la libération d’office. La libération conditionnelle est une libération discrétionnaire dont la décision revient aux membres de la Commission alors que la libération d’office est automatique, et non discrétionnaire, à quelques exceptions près. Les individus qui sont condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité ou à une peine indéterminée ne sont pas admissibles à la libération d’office. Le Service correctionnel du Canada a l’autorité de demander certaines libérations d’office à la Commission nationale de libération conditionnelle s’il croit que le transgresseur risque de commettre un crime grave causant la mort ou de sérieux préjudices à une autre personne, une infraction sexuelle dont la victime est un enfant ou une infraction grave reliée à la drogue. La Commission doit ensuite réviser les dossiers à chaque année. Si la Commission décide que le transgresseur ne risque pas de commettre un tel crime, elle peut permettre une libération d’office à octroi unique. L’individu est libéré mais s’il ne respecte pas les conditions, la Commission retire la libération d’office, et il doit purger le reste de sa peine en prison. L’individu ne peut alors avoir une autre chance. Un individu qui quitte la prison grâce à la libération d’office doit respecter certaines conditions. Ce retour dans la communauté doit être supervisé et le transgresseur doit régulièrement rencontrer un superviseur du Service correctionnel du Canada jusqu’à la date de la fin de la sentence. |
Les conditions de libération |
Tous les transgresseurs qui ont reçu la liberté conditionnelle ou la liberté d’office doivent respecter certaines conditions ainsi que les conditions additionnelles que la Commission impose. Les conditions de base sont : •rencontrer
le superviseur Des conditions supplémentaires telles que de ne pas contacter la victime ou la famille de la victime ou encore ne pas consommer d’alcool peuvent être imposées. Ces conditions peuvent être nécessaires pour limiter les risques de récidive et faciliter la réintégration de l’individu. |